Tu envisages de quitter ton CDI pour lancer ta propre activité, mais la peur de perdre ta sécurité financière te freine ?

Je comprends parfaitement. Comme toi, j’étais prisonnière de cette crainte, surtout avec deux enfants et un crédit immobilier à assumer.

Bonne nouvelle : il existe un dispositif légal en France qui permet de toucher le chômage après une démission pour créer son entreprise.

Dans cet article, je te dévoile le parcours exact que j’ai suivi pour passer de salariée à auto-entrepreneure webdesigner, avec les démarches administratives, les pièges à éviter, et les solutions concrètes que j’ai trouvées. Découvre comment j’ai pu percevoir mes allocations chômage tout en construisant mon projet professionnel d’entreprise.

Peut-on toucher le chômage après une démission de CDI ?

La règle générale est qu’une démission volontaire ne donne pas droit aux allocations chômage. Cependant, la loi prévoit deux exceptions principales :

  1. Les démissions légitimes : certains motifs de démission sont reconnus par France Travail (ex-Pôle Emploi) comme ouvrant droit à l’allocation chômage
  2. La démission pour projet professionnel : depuis la loi Avenir professionnel de 2018, un salarié peut démissionner et toucher le chômage s’il a un projet de reconversion professionnelle ou de création d’entreprise validé

Pour être éligible au dispositif de démission-reconversion, tu dois :

  • Justifier d’au moins 5 ans d’activité salariée continue
  • Avoir un projet professionnel réel et sérieux (formation qualifiante ou création d’entreprise)
  • Faire valider ton projet par une commission paritaire interprofessionnelle régionale

Le processus administratif pas à pas pour toucher le chômage après démission

    1. Première démarche (Mois 1) : Contacter le Conseil en Évolution Professionnelle (CEP) pour un accompagnement individuel gratuit
      • Service public accessible à tous les salariés
      • Aide à la construction du projet professionnel
      • Conseils sur les conditions d’attribution des allocations

 

    1. Élaboration du projet (Mois 2-4) : Constitution d’un dossier solide
      • Business plan détaillé pour le projet d’entreprise
      • Étude de marché approfondie
      • Justificatifs de l’activité salariée des 5 dernières années
      • Ajout des devis de futurs clients
      • Collaboration avec un comptable ou chargé de financement
        • Établissement d’un prévisionnel financier sur 3 ans
        • Calcul des charges et du chiffre d’affaires prévisionnel
        • Vérification de la viabilité économique du projet

 

    1. Validation par la commission (Mois 4) : Présentation devant l’instance paritaire régionale (IPR)
      • Délai moyen d’examen du dossier : 30 jours
      • Décision motivée par écrit
      • En cas de refus, possibilité de réexamen à la prochaine commission qui a lieu tous les mois

 

    1. Démission (Mois 5) : Remise de la lettre de démission à l’employeur
      • J’avais jusqu’à 6 mois après la validation pour démissionner
      • Respect du préavis contractuel (3 mois dans mon cas)
      • Conservation de l’attestation de validation du projet

 

    1. Départ effectif (Mois 8) : Fin du contrat de travail
      • Obtention de l’attestation employeur
      • Période de transition avant création de l’entreprise

 

    1. Création de l’entreprise (Mois 9) : Démarches administratives
      • Choix du statut juridique adapté au projet
      • Déclaration de début d’activité
      • Immatriculation de la structure

 

  1. Inscription à France Travail (Mois 9) : Demande d’allocation d’aide au retour à l’emploi
    • Inscription comme demandeur d’emploi
    • Fourniture de tous les justificatifs nécessaires
    • Ouverture des droits à l’allocation chômage

Les erreurs à éviter pour bénéficier pleinement de ses droits au chômage

L’erreur de l’ACRE

J’avais une ancienne auto-entreprise que j’avais fermée moins d’un an avant de créer ma nouvelle activité. Attention ! Pour bénéficier de l’ACRE (Aide aux Créateurs et Repreneurs d’Entreprise), il faut que ta précédente structure ait été fermée depuis plus d’un an.

Conséquence : Je paie 25% de mon chiffre d’affaires à l’URSSAF au lieu de 11% pendant la première année d’activité, soit une perte sèche de 14% sur tous mes revenus.

L’impact sur l’ARCE

Sans ACRE, impossible d’obtenir l’ARCE (Aide à la Reprise ou à la Création d’Entreprise). Ce dispositif permet de recevoir 60% de tes droits au chômage en deux versements, ce qui constitue une aide précieuse pour démarrer.

Solution adoptée : Je perçois mes allocations chômage mensuellement en parallèle de mon activité, ce qui me permet de lisser mes revenus pendant la phase de lancement. Je dois cependant déclarer mon chiffre d’affaires chaque mois lors de l’actualisation.

La question du cumul allocation-revenu

Il est possible de cumuler partiellement les allocations chômage avec les revenus de ton activité professionnelle, mais attention aux règles de calcul :

  • Le montant de l’allocation est réduit en fonction des revenus déclarés
  • La période d’indemnisation est prolongée proportionnellement
  • Au-delà d’un certain seuil de revenu, l’allocation peut être suspendue

La déclaration URSSAF

J’ai opté pour une déclaration URSSAF mensuelle plutôt que trimestrielle. Cela facilite grandement l’actualisation à France Travail et évite les mauvaises surprises lors de l’indemnisation. C’est un point crucial pour maintenir la régularité de tes allocations.

Le quotidien après la démission : gérer la transition vers l'entrepreneuriat

Suite à la rupture de mon contrat de travail, j’ai dû m’adapter à plusieurs changements majeurs dans mon quotidien professionnel :

  • Trouver mon identité visuelle et créer mon site : J’aurais dû commencer ce travail plusieurs mois avant ma démission
  • Gérer l’absence de directives quotidiennes : Même habituée au télétravail, la différence est notable
  • Affiner mon positionnement : Tout le monde me conseillait de me spécialiser, mais mes premières missions après ma période de chômage étaient très variées
  • Maîtriser de nouvelles compétences : Comptabilité, prospection, gestion administrative
  • Combattre l’isolement : Solution trouvée en travaillant régulièrement en espace de coworking

L’un des plus grands défis a été de maintenir une discipline personnelle stricte. Sans la structure d’un emploi salarié, il est facile de perdre ses repères temporels. J’ai dû créer mon propre cadre de travail, avec des horaires fixes et des objectifs journaliers clairs.

Plan d'action sur 18 mois : de salarié à entrepreneur avec le filet de sécurité du chômage

Mon expérience m’a permis d’identifier les étapes clés d’une transition professionnelle réussie. Voici le calendrier idéal pour maximiser tes chances de succès tout en sécurisant tes revenus :

Phase 1: Exploration et préparation (Mois 1-6)

  • Contacter le CEP pour un accompagnement gratuit
  • Fermer toute ancienne structure d’entreprise (pour bénéficier de l’ACRE plus tard)
  • Développer ton réseau professionnel dans ton futur domaine d’activité
  • Suivre des formations complémentaires en parallèle de ton emploi actuel
  • Identifier tes premiers clients potentiels

Phase 2: Développement de ton identité professionnelle (Mois 7-12)

  • Travailler sur ton positionnement et ta proposition de valeur
  • Créer ton identité visuelle (logo, charte graphique)
  • Développer ton site web en dehors de tes heures de travail
  • Commencer à produire du contenu pour tes futurs réseaux sociaux
  • Tester ton offre auprès de clients pilotes (soirs et week-ends)

Phase 3: Formalisation du projet (Mois 13)

  • Finaliser ton business plan avec des projections réalistes
  • Réaliser une étude de marché approfondie
  • Établir un prévisionnel financier sur 3 ans avec l’aide d’un comptable
  • Constituer ton dossier complet pour la commission paritaire

Phase 4: Transition administrative (Mois 14-16)

  • Présenter ton dossier en commission et obtenir la validation
  • Remettre ta lettre de démission une fois le projet validé
  • Effectuer ton préavis en maintenant de bonnes relations avec ton employeur
  • Créer ta nouvelle entreprise avec le statut juridique le plus adapté
  • Bénéficier de l’ACRE (exonération partielle de charges)

Phase 5: Lancement avec le soutien des allocations (Mois 17-18)

  • Demander l’ARCE pour recevoir 60% de tes allocations chômage en deux versements
  • Constituer une trésorerie de sécurité pour tes premiers mois d’activité
  • Lancer officiellement ton activité avec tes premiers clients
  • Mettre en place tes processus de travail et outils de gestion

Ce calendrier te permet d’aborder chaque étape avec méthode, sans précipitation, tout en assurant ta sécurité financière grâce aux allocations chômage. La période d’indemnisation te donne le temps nécessaire pour développer ton activité sans pression financière immédiate.


Conclusion : Démissionner de son CDI pour créer son entreprise est possible

Quitter la sécurité d’un contrat à durée indéterminée pour créer son entreprise n’est pas un saut dans l’inconnu si tu utilises les dispositifs légaux à ta disposition. Le droit français permet, sous conditions, de bénéficier des allocations chômage après une démission volontaire pour projet professionnel.

Mon parcours démontre qu’avec une préparation minutieuse, il est possible de :

  1. Démissionner légitimement de son CDI
  2. Toucher ses allocations chômage pendant la période de transition
  3. Créer son entreprise avec un filet de sécurité financier
  4. Développer progressivement son activité sans stress économique immédiat

Cette transition professionnelle sécurisée est particulièrement précieuse quand on a des charges familiales importantes. J’ai pu créer mon entreprise tout en assurant la stabilité financière nécessaire à ma famille avec deux enfants.

Si tu hésites encore à franchir le pas, rappelle-toi que le dispositif de démission-reconversion a justement été créé pour encourager l’entrepreneuriat et la mobilité professionnelle. France Travail n’est plus seulement un service d’indemnisation du chômage involontaire, mais aussi un partenaire dans ta reconversion professionnelle.

Une ressource complète sur la démission et le chômage

En plus de mon témoignage personnel, j’ai créé une FAQ exhaustive en fin d’article qui répond aux questions les plus fréquentes concernant la démission d’un CDI et les droits au chômage en France.

Cette section regroupe à la fois les questions qui m’ont été directement posées par mes lecteurs et celles que je me suis moi-même posées pendant mon parcours. Tu y trouveras des informations précises sur les conditions d’éligibilité, les démarches administratives, les montants des allocations, et les pièges à éviter.

N’hésite pas à utiliser le sommaire ci-dessous pour naviguer directement vers les informations qui t’intéressent le plus, ou à parcourir l’article complet pour découvrir mon expérience de A à Z.

Tout savoir sur la démission, le CDI et le chômage en France

Les principes généraux

Oui, dans deux cas principaux : si ta démission est considérée comme légitime selon les conditions définies par France Travail, ou si tu as un projet professionnel validé par une commission paritaire régionale (après 5 ans d’activité salariée). Dans les deux cas, tu pourras bénéficier des allocations chômage comme suite à une privation involontaire d’emploi.

Pour bénéficier des allocations chômage après avoir quitté volontairement ton contrat de travail à durée indéterminée, tu dois remplir plusieurs conditions cumulatives : avoir travaillé au minimum 5 ans sans interruption (1300 jours travaillés ou 6 périodes d’emploi), faire valider ton projet professionnel avant ta démission par l’instance paritaire régionale, et t’inscrire comme demandeur d’emploi à France Travail dans les 12 mois suivant la validation. Le non-respect de cet ordre chronologique peut entraîner un refus d’indemnisation.

L’abandon de poste peut être requalifié en licenciement, mais cette pratique est déconseillée. Depuis la réforme de 2022, l’abandon de poste est désormais assimilé à une démission volontaire dans de nombreux cas, ce qui peut te priver de tes droits aux allocations. Il est préférable de suivre les voies légales comme la rupture conventionnelle ou le dispositif de démission-reconversion.

Les démissions légitimes

Les démissions légitimes incluent : suivre un conjoint qui déménage pour un nouvel emploi, être victime de violences conjugales (avec dépôt de plainte), s’occuper d’un enfant handicapé ou d’un parent dépendant, non-paiement de salaire, exercer des fonctions d’assistant maternel, refus de mutation incompatible avec des contraintes familiales suite à un mariage/PACS, ou être victime d’acte délictueux de l’employeur avec caractère réel et sérieux.

Les cas qui ouvrent automatiquement droit aux allocations sans passer par la validation d’un projet professionnel sont :

  • Démission pour suivre un conjoint qui change de lieu de résidence pour un nouvel emploi
  • Démission suite à un acte délictueux de l’employeur (harcèlement, violence)
  • Démission pour s’occuper d’un enfant handicapé
  • Démission suite à des violences conjugales (avec dépôt de plainte)
  • Démission pour reprendre un emploi en CDI après la fin d’un contrat CDD
  • Démission suite à un non-paiement de salaire
  • Refus de mutation incompatible avec des contraintes familiales Ces motifs sont considérés comme des cas de privation involontaire d’emploi par France Travail.

Tu devras fournir des justificatifs spécifiques selon ton motif de démission : attestation de mariage/PACS, contrat de travail du conjoint, justificatif de changement de résidence, document médical pour un enfant handicapé, dépôt de plainte pour violence conjugale, etc. Ces documents seront examinés par le service compétent lors de ta demande d’allocation.

La rupture de période d’essai n’est pas considérée comme une démission mais comme une rupture spécifique du contrat de travail. Dans ce cas, sous certaines conditions, tu peux avoir droit aux allocations chômage sans passer par le dispositif de démission-reconversion ou de démission légitime.

Le processus de démission pour projet professionnel

Les conditions d’attribution sont strictes : tu dois justifier d’au moins 5 ans d’activité salariée continue, avoir un projet de reconversion professionnelle nécessitant une formation qualifiante ou de création d’entreprise, et obtenir la validation de ce projet par l’instance paritaire régionale (IPR). Ces règles s’appliquent sur l’ensemble du territoire français.

Tu dois t’inscrire comme demandeur d’emploi auprès de France Travail dans les 12 jours ouvrés suivant la fin de ton contrat de travail. Il faudra fournir l’attestation employeur, les justificatifs de validation de ton projet, puis suivre les étapes d’actualisation mensuelle. Le service public d’emploi vérifiera que tu remplis toutes les conditions nécessaires à l’ouverture de tes droits.

Non, l’ordre des étapes est crucial : la validation du projet par la commission paritaire doit obligatoirement intervenir avant la démission. Si tu démissionnes avant d’obtenir cette validation, tu risques d’être en situation de chômage volontaire sans droit à l’allocation, sauf exception prévue par la loi.

L’instance paritaire régionale est composée de représentants des employeurs et des salariés. Elle examine les dossiers selon un ordre du jour établi et se réunit régulièrement pour statuer sur les demandes. En cas de refus, un réexamen est possible après une période de 6 mois. La décision de l’IPR est notifiée par écrit avec les motifs en cas de rejet.

Prépare un dossier complet avec : business plan détaillé, étude de marché, prévisionnel financier sur 3 ans, justificatifs de formation ou compétences dans le domaine, et lettres de soutien/premiers contrats si possible. Sois prêt à défendre la viabilité économique de ton projet et à expliquer en quoi il constitue un projet professionnel réel et sérieux nécessitant une transition.

En cas de refus, tu recevras une notification écrite motivée. Tu peux alors soit améliorer ton projet et demander un réexamen à la prochaine commission, soit saisir le médiateur de France Travail, soit t’orienter vers d’autres dispositifs comme la rupture conventionnelle. Il est utile de contacter à nouveau ton conseiller CEP pour ajuster ton projet en fonction des remarques de la commission.

Indemnisation et calcul des allocations

Après avoir démissionné de ton CDI, tu dois compter un délai de carence de 7 jours, auquel s’ajoute potentiellement un différé d’indemnisation spécifique calculé en fonction des indemnités de rupture perçues. L’indemnisation commence généralement après cette période, à condition que ton dossier soit complet et que ta situation soit régularisée.

Le calcul se base sur tes 12 derniers mois de salaire avant la fin de ton contrat de travail. L’allocation journalière correspond à 57% de ton salaire journalier de référence (SJR) ou à 40,4% + 12€ par jour (on retient le montant le plus favorable). Ce montant est soumis à un plancher et un plafond révisés périodiquement.

Le montant de l’allocation dépend de ton salaire antérieur. Pour un salarié qui percevait 2000€ brut mensuel, l’allocation journalière sera d’environ 38€, soit environ 1140€ par mois. Ce montant peut varier selon ta situation personnelle, ton salaire de référence et les règles fixées par la convention d’assurance chômage en vigueur. Pendant ta période d’indemnisation, tu restes couvert par la sécurité sociale et continues à acquérir des droits à la retraite.

La durée d’indemnisation dépend de ton âge et de ta période d’affiliation (nombre de jours travaillés). Elle peut aller de 182 jours (6 mois) minimum à 730 jours (24 mois) maximum pour les moins de 53 ans, 913 jours (30 mois) pour les 53-54 ans, et 1095 jours (36 mois) à partir de 55 ans. Ces conditions sont définies par la convention d’assurance chômage.

Création d'entreprise et cumul d'activité

L’ARE (Allocation d’aide au Retour à l’Emploi) est versée mensuellement et peut être cumulée partiellement avec tes revenus d’activité. L’ARCE (Aide à la Reprise ou à la Création d’Entreprise) permet de recevoir 60% du montant total des allocations en deux versements (50% à la création et 50% six mois après) pour constituer un capital de démarrage.

Oui, c’est possible selon des règles précises définies par l’assurance chômage. Tu dois déclarer tes revenus d’activité salariée ou non salariée chaque mois lors de ton actualisation. Le montant de ton allocation sera ajusté en fonction de tes revenus déclarés, et la période d’indemnisation sera prolongée proportionnellement, selon le principe du “un jour travaillé = un jour de droit reporté”.

Oui, le statut de micro-entrepreneur (anciennement auto-entrepreneur) est tout à fait adapté au dispositif. C’est même souvent le choix privilégié pour démarrer une activité après une démission pour projet professionnel, car il offre simplicité administrative et flexibilité. Tu pourras ensuite faire évoluer ta structure juridique si ton activité se développe.

Tu devras déclarer chaque mois ton activité professionnelle et tes revenus (même si le versement effectif intervient plus tard). Pour une activité non salariée, tu déclareras ton chiffre d’affaires. Une application spécifique de la règle de cumul s’applique, avec une formule qui tient compte de tes heures travaillées et de ton revenu. Cette déclaration est obligatoire sous peine de devoir rembourser des allocations indûment perçues.

Si ton projet professionnel ne fonctionne pas comme prévu, tu continues à percevoir tes allocations chômage pour la durée de tes droits restants (reliquat), à condition de rester inscrit comme demandeur d’emploi et de justifier d’une recherche active. France Travail pourra t’accompagner vers un nouvel emploi ou une formation.

Une fois ton projet validé et ta démission effective, France Travail effectue un suivi régulier. Tu devras fournir des justificatifs d’avancement : attestation d’inscription en formation, documents relatifs à la création d’entreprise (KBIS, déclaration URSSAF), ou contrat de travail si tu as trouvé un nouvel emploi. En cas d’abandon injustifié de ton projet, France Travail peut remettre en question ton droit à l’indemnisation et exiger le remboursement des allocations déjà versées.

Aides complémentaires

En parallèle de tes allocations, tu peux demander l’ACRE (exonération partielle de charges sociales), solliciter des aides à la création d’entreprise auprès de ta région ou de ta commune ex-NACRE (Nouvel Accompagnement pour la Création ou la Reprise d’Entreprise), ou demander un microcrédit professionnel. L’association ADIE peut également t’accompagner dans ces démarches.